Je n’ai aucune inspiration en ce moment, alors j’ai décidé de spéculer pour m’occuper et pour me dégourdir le clavier. Je parle peu de films sur le blog désormais, parce que je l’ai longtemps fait mais que je ne vois pas l’intérêt, au final, de tenter de me substituer à toute la rédaction d’Allociné sur mon pauvre petit blog lu par cinq personnes. Si je me mettais à chroniquer toutes les sorties ciné toutes les semaines, en vrai j’y passerais l’essentiel de mon temps, pour un résultat probablement médiocre. Mais j’avais déjà parlé il y a un peu plus d’un an de mon impatience de retrouver la franchise Scream au cinéma, et avec le succès relatif de Scream 5, on attend déjà un Scream 6 dans les prochaines semaines, alors ça m’a donné envie de faire un petit récapitulatif des éléments incontournables des scénarios des films de cette saga, notamment au regard de mes pérégrinations sur Reddit ces dernières semaines. Scream, c’est toujours un peu la même chose, et c’est ça qui fait son charme. Tourné l’été dernier, Scream 6 sera centré sur les personnages survivants du film précédent, et poursuivra le travail entamé dans Scream 5 de mise en avant de nouveaux personnages plus jeunes et de conclusion des arcs narratifs des personnages « historiques » de la franchise.
Comme à chaque film de la série Scream, les forums (et notamment Reddit) fourmillent de théories de fans, de comptes mystères prétendant avoir des infos du tournage ou des spoilers, et les conversations tentent de deviner ce qui va vraiment se passer. Car les films Scream reposent sur un cahier des charges et une feuille de route assez claire et répétitive, qui revient de film en film, qu’on pourrait appeler formule, et dont il convient de subvertir les attentes.
Opening Kill / Scène d’ouverture
Depuis le premier opus en 1996, Scream est connu pour sa scène d’ouverture, qui voit un premier protagoniste de l’histoire (voire deux) mourir poignardé, éventré et autres joyeusetés, après une mise en route qui semblait se présenter pour eux comme une soirée « normale ». La partie un peu « fatiguée » de la formule, ici, c’est ce fameux coup de téléphone que le tueur passe, avec un modificateur de voix (en réalité, la voix de Roger L. Jackson), à sa future victime, pour la faire parler puis complètement flipper. Mais à chaque nouvel opus, Wes Craven (puis Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett) et les scénaristes ont trouvé un moyen de « twister » le truc, de subvertir un peu les attentes du public. Dans Scream 1, la victime de la scène d’ouverture est jouée par l’actrice la plus célèbre du casting, dont les photos avaient été largement poussées au sein des contenus marketing pour faire penser au public qu’elle serait l’héroïne, le personnage principal, la final girl du film. Dans Scream 2, pas de coup de téléphone pour faire flipper les deux victimes de la scène d’ouverture, mais un commentaire méta sur l’absence de recul et de décence du public devant l’entertainment et le cinéma de genre. Dans Scream 3, la victime « principale » de la scène d’ouverture est pour la première fois l’un des personnages survivants des films précédents. Dans Scream 4, le film présente une scène de film dans une scène de film dans une scène de film, pour se moquer de la répétitivité de sa propre formule, et pourtant nous proposer une nouvelle déclinaison de la première scène d’ouverture. Et enfin dans Scream 5, la victime de la scène d’ouverture survit à son agression (bien que cela paraisse hautement improbable de prime abord).
Ce qu’on peut attendre de la scène d’ouverture de Scream 6 : probablement un appel de Ghostface à un personnage jusqu’alors inconnu (les premières victimes sont rarement très proches de la final girl, que ce soit Sidney Prescott ou désormais Sam Carpenter). Peut-être, de nouveau, deux étudiants tués dans un cinéma, ou peut-être une victime tuée au milieu de la foule déguisée dans les rues de New York en plein week-end d’Halloween (on sait a priori que Scream 6 se déroulera à New York, pendant Halloween, avec des centaines de figurants déguisés, dont certains porteront bien sûr le costume de Ghostface sans être le tueur, pour instiller encore plus de paranoïa chez les personnages du film). En effet, si Scream 5 était le premier volet d’une nouvelle trilogie, alors Scream 6 serait le « Scream 2 » de cette nouvelle trilogie. On peut alors imaginer que, comme en 1997, la scène d’ouverture se passe dans un cinéma, ou dans un lieu public, avec Ghostface s’en prenant à une ou deux nouvelles victimes, dont on ne comprendra que plus tard le lien avec les membres du casting principal. Ghostface pourrait-il être si enragé cette fois-ci qu’il (ou elle) s’en prendrait à des passants et poignarderait à tout va dans les rues de New York ? Peu probable, dans la mesure où cela deviendrait un problème de sécurité publique et générerait une attention et une réaction judiciaire trop fortes, avec présence policière renforcée et interdiction de porter des masques pendant Halloween ; un peu handicapant pour Ghostface. De plus, on le sait au bout de cinq films, la mollesse, voire l’absence de réaction de la police face aux premiers meurtres, est l’une des clés du succès des tueurs dans Scream.
L’exposition
Une fois la scène d’ouverture passée et le titre du film apparu à l’écran, la première scène se concentre sur l’héroïne (Sidney Prescott puis, depuis Scream 5, Sam Carpenter) : un des principes narratifs qu’ils n’ont jamais subverti jusqu’à présent est celui-ci, on commence directement avec la final girl, pour savoir à qui on peut s’attacher et avec qui on va aller au bout du film. A ce titre, Scream 4 donne d’ailleurs cet indice au sujet de Jill, que le scénario nous vend comme la nouvelle final girl alors qu’elle n’est pas du tout le premier personnage mis en avant après le générique de début.
Les premières scènes se concentrent ensuite sur le contexte social dans lequel le film va se dérouler : dans les deux premiers films, le groupe d’amis de Sidney, dans Scream 3 les membres du casting de Stab 3, dans Scream 4 le groupe d’amis de Jill, dans Scream 5 le groupe d’amis de Tara, la victime de la scène inaugurale. L’idée étant, puisqu’on est dans un whodunnit, qu’on fait leur connaissance tout en commençant notre enquête en tant que spectateur : l’assassin (ou l’un des assassins) se trouve parmi eux. Les films Scream étant des films meta, les personnages sont conscients d’être dans un film d’horreur, ou du moins d’avoir affaire à un tueur en série qui va respecter des « règles » d’une formule de film d’horreur. Dans chaque groupe avec lequel un film de la saga Scream nous fait faire connaissance, il y a un love interest ou un ex, un pote plus ou moins amoureux de l’héroïne mais sans réciprocité, une meilleure amie, un fan de films d’horreur qui connaît les règles des films d’horreur par cœur, etc. Cela génère entre eux des conversations à plusieurs niveaux, puisqu’ils sont à la fois apathiques (comme si ce qui leur arrivait n’était qu’un film, en général ils n’ont pas une réaction émotionnelle très forte à la mort de leurs amis) et paniqués (très conscients malgré tout qu’ils risquent de mourir d’un jour à l’autre).
Ce que l’on peut attendre de l’exposition dans Scream 6 : il est très probable que le film, même s’il change de décor, fasse à peu près le même saut narratif qu’entre Scream 1 et Scream 2. Les survivants lycéens de Scream 5 seront ici étudiants (ou non), et auront de nouvelles personnes dans leur vie : colocataires, nouveau love interest, etc. Ces personnes étant en majorité soit de la chair à canon (appelées à mourir au cours du film) soit le ou les assassins. Et peut-être y aura-t-il un survivant ou deux parmi eux en vue d’un Scream 7, qui ne sera commandé par le studio qu’en cas de succès en salle. On peut également s’attendre à un peu de développement des personnages introduits dans Scream 5 (Tara, les jumeaux Meeks-Martin) pour que nous soyons davantage attachés à eux (dans Scream 5, seule Sam a eu un vrai développement, et sinon le film comptait beaucoup sur les anciens personnages, les seuls dont le sort nous importait vraiment en fin de compte) et à ce qui pourrait leur arriver.
Les suspects
Tout le monde est suspect. C’est le jeu, dans Scream, et si aucune suite n’a, jusqu’à présent, osé faire revenir un survivant d’un film précédent pour en faire, cette fois-ci, un des tueurs, les fans spéculent beaucoup sur cette éventualité dans Scream 6, même si elle est peu probable et mériterait d’être très bien amenée pour être acceptée par les spectateurs. Il y a souvent des « red herrings », des suspects tellement évidents et poussés par l’intrigue qu’ils ne peuvent au final qu’être innocents (Vince Schneider dans Scream 5, Cotton Weary dans Scream 2)… sauf s’ils ne le sont pas. En général, un indice auquel il faut faire attention est la répartition des intrigues secondaires : qui les nouveaux personnages rencontrent-ils au cours du film, avec qui interagissent-ils ? Et surtout, avec qui n’interagissent-ils pas ? Dans Scream 2, le personnage de Debbie Salt prend bien garde à n’interagir qu’avec Gale Weathers et jamais avec Sidney Prescott ; et pour cause, puisque cette dernière, à la fin du film, met environ trois secondes à la reconnaître, révélant de fait sa véritable identité et son mobile, la raison de sa présence dans le film.
Un autre point auquel il faut être attentif en cours de film est l’élimination des suspects : malheureusement, certains suspects seront finalement des victimes de Ghostface, mais certains suspects s’avèrent aussi être des victimes… suspectes. La victime meurt-elle à l’écran (cf. Roman Bridger) ? Est-on vraiment sûrs que la victime est morte (cf. Kirby Reed, Angelina Tyler) ? La victime est-elle opportunément seulement blessée et pas tuée lors de sa confrontation avec Ghostface (cf. Derek Feldman, Richie Kirsch) ? La victime est-elle attaquée devant un témoin (si possible la final girl) (Jill Roberts, Billy Loomis) sans pour autant ouvertement mourir à l’écran ?
Ce que l’on peut attendre des suspects dans Scream 6 : beaucoup de paranoïa jusqu’au dernier acte, a priori les cinq personnages survivants de Scream 5 présents ici (Gale, Sam, Tara et les jumeaux Meeks-Martin) ne seront pas suspects mais ils sont suffisamment nombreux pour qu’il y ait au moins une ou deux victimes parmi eux. Si Scream 6 prend la même direction que Scream 2 dans cette nouvelle trilogie souhaitée par les réalisateurs, il faudra probablement surveiller les personnages susceptibles d’être liés à l’histoire de Sam ou de sa famille, puisqu’elle est la nouvelle final girl de la franchise et que le mobile risque de tourner autour d’elle, comme il avait auparavant toujours tourné autour de Sidney.
Les meurtres autour de la final girl
A l’exception de Scream 4 et Scream 5, où les meurtres étaient majoritairement « gratuits » en vue de générer de nouveaux livres et nouveaux films dérivés pour le plaisir tordu et la notoriété des assassins, les meurtres dans les films Scream ont majoritairement un « sens ». Ils « servent » à quelque chose. Parfois ils sont prévus (par exemple, dans Scream 1, le meurtre du principal Himbry, s’il semble anecdotique, sert en fait à vider la maison de Stu de ses occupants, qui quittent précipitamment la fête pour aller voir la scène de crime, laissant opportunément Sidney seule dans la maison avec les meurtriers), parfois ils sont improvisés (vexation soudaine du tueur lors du meurtre de Randy Meeks dans Scream 2, victime présente au mauvais endroit au mauvais moment dans le cas de Tyson Fox ou de Marnie Cooper, par exemple), mais il y a en général une direction commune : se rapprocher de plus en plus de la final girl, systématiquement victime d’une tentative d’agression en cours de film, en la rendant de plus en plus terrifiée et paranoïaque à mesure que ses amis de plus en plus proches meurent et que les survivants sont de plus en plus suspects.
Les différentes suites de Scream adorent s’autoréférencer, ou simplement rendre hommage à des films déjà existants et à des scènes de meurtres cultes : la scène d’ouverture de Scream 1 fait référence à When a Stranger Calls, la scène d’ouverture de Scream 2 est un hommage à He Knows You’re Alone, de nombreux personnages des suites ont des morts similaires à celles qu’ont connu des personnages des films précédents (Jenny Randall coincée dans une porte de garage comme Tatum Riley, Tyson Fox poignardé puis défenestré comme CiCi Cooper, etc.)…
Ce que l’on peut attendre des meurtres dans Scream 6 : les réalisateurs ont promis du gore, déclarant que Scream 6 sera probablement le film le plus violent de la série jusqu’à présent. Si l’on peut donc s’attendre à des meurtres gore faisant plus ou moins explicitement référence à des meurtres de films précédents, il est assez probable que Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett aient profité du nouveau décor de ce film (la ville de New York) pour tenter des choses nouvelles. On peut donc s’attendre à s’accrocher à son siège et à craindre pour la vie des personnages à chaque coin de rue, dans chaque pièce, à chaque déplacement (en métro, en ascenseur, etc.). Il est également probable que tous les crimes ne soient pas perpétrés au couteau de chasse, mais que Ghostface soit « inventif » au gré des opportunités que lui fournira le décor. Cependant, je ne pense pas que les meurtres seront totalement « gratuits » cette fois-ci, dans le sens où je pense que les victimes auront effectivement été choisies, non pas parce qu’elles ont la malchance d’être dans l’entourage de la personne que le meurtrier souhaitera faire accuser, mais bien en fonction d’un mobile.
Le troisième acte
Dans chaque film (à l’exception de Scream 2), les personnages survivants à la fin du film se retrouvent de leur plein gré (ou plus ou moins attirés par des circonstances créées par le tueur) tous au même endroit, généralement pour une fête ou une autre occasion totalement déplacée et incongrue compte tenu des circonstances. C’est alors que le massacre commence, plus personne n’étant en sécurité dans la maison ou dans le manoir où se déroule ce « troisième acte ». Le ou les assassins vont éliminer les deux ou trois derniers personnages « pions » qui les dérangent, avant de retirer leur masque et de dévoiler leur mobile à la final girl et, éventuellement, à un ou deux autres derniers survivants. Cet ingrédient de la formule Scream est quasiment immuable, et donne lieu systématiquement à un retournement jouissif de situation, la final girl reprenant la main pour se mettre en position de chasseur, et mettre les assassins en position de proie. L’énergie du désespoir de devoir sauver sa propre vie après avoir écouté les élucubrations d’un psychopathe sur son mobile foireux pour avoir tué une dizaine de personnes transforme généralement l’héroïne du film en guerrière badass qui vendra chèrement sa peau, et finira par défoncer ses assaillants. C’est aussi ce pay off (la résolution de l’énigme du whodunnit et le retournement de la situation opéré par la final girl) qui rend chaque film de la saga Scream finalement assez agréable à regarder, même quand il est parti dans des directions un peu bizarres.
Ce que l’on peut attendre du troisième acte dans Scream 6 : peu de choses ont fuité en ligne sur le scénario de ce film, et rien n’est fiable. Mais on peut imaginer que, compte tenu du décor de New York, moins propice que Woodsboro à nous proposer une grande maison isolée où perpétrer le massacre d’une demi-douzaine de personnes qui vont hurler partout, la fête de fin de film dans un appartement new-yorkais est peu probable, puisqu’a priori si le massacre dure plus de deux minutes les survivants auront le réflexe de sortir de l’appartement et de se réfugier chez le voisin d’en face. Parmi les lieux possibles dans lesquels les survivants du dernier acte pourraient être attirés, de nuit : les locaux de la faculté où étudient certains des personnages (beaucoup de potentiel, encore une fois, de références à Scream 2), un cinéma ou un théâtre vide, une station de métro désaffectée… Bref, un décor vaste où personne ne les entendra crier. Enfin, beaucoup de fans estiment qu’il est temps de secouer un peu le sacro-saint duo de tueurs en tant que révélation finale : il est temps pour la saga de proposer son premier trio de tueurs, ou peut-être son premier duo de tueurs 100% féminin.
Le mobile
C’est l’alpha et l’omega de tous les films de la saga Scream : le bout du chemin, et l’élément à partir duquel on retrace tout le parcours de l’assassin et la logique qui a guidé ses actions et ses crimes tout au long du film. Ça donne presque un intérêt à le revoir, une deuxième fois. Pourquoi fait-il (ou fait-elle) cela ? Bien sûr, uniquement parce que c’est un cinglé psychopathe, mais quelle sera la raison qu’il ou elle invoquera. Pour certains porteurs du masque de Ghostface, le mobile n’est pas « personnel », il n’est pas lié à la final girl : dans Scream 2, Mickey Altieri n’a au final rien contre Sidney Prescott, mais ne cherchait qu’une histoire dont il puisse être le copycat pour s’en servir d’argument lors d’un futur procès ; dans Scream 5, Amber Freeman et Richie Kirsch n’ont pas vraiment un mobile contre Sam Carpenter, ils veulent juste donner de la matière à une nouvelle adaptation de Stab, et la pauvre Sam se trouve simplement avoir le profil qu’il leur fallait pour faire porter le chapeau à quelqu’un. Dans Scream 3, Scream 4 et pour le second tueur de Scream 2, en revanche, le mobile est bien personnel : c’est la final girl que le ou les tueurs cherchaient à tourmenter et à éliminer. Dans Scream 6, les pistes sont un peu brouillées par le retour de Kirby Reed et de Gale Weathers, mais tout porte à croire que l’essentiel du danger tournera autour des quatre plus jeunes survivants (Sam, Tara et les jumeaux). Le mobile pourrait donc être personnel, mais peut-être pas lié à la final girl, par exemple, s’ils veulent subvertir ce point de l’intrigue.
Ce que l’on peut attendre du mobile dans Scream 6 : beaucoup de rumeurs en ligne parlent de la thématique du complotisme comme arrière-plan et potentiel mobile de ce nouveau volet. Certaines rumeurs en ligne remettraient en cause la santé mentale de Sam Carpenter et tendraient à l’accuser d’avoir commis les meurtres de Scream 5 et fait porter le chapeau à Amber Freeman et Richie Kirsch (ironiquement, exactement ce qu’ils comptaient lui faire), et le mobile du ou des tueurs pourrait, au moins pour l’un d’entre eux, être de rétablir la justice en tourmentant et supprimant Sam Carpenter et celles et ceux qui auraient couvert ses crimes (Gale, Tara, les jumeaux Meeks-Martin). Une autre rumeur persistante est celle d’un nouveau personnage qui cacherait son identité mais serait en fait lié à une ancienne victime ou un ancien assassin, et reprendrait donc le mobile de vengeance de Scream 2. Enfin, les fans de la série Scream n’ont pas raté les quelques noms mentionnés dans Scream 5 et qui pourraient avoir un rôle à jouer : Christina Carpenter, Leslie Macher… des personnages liés à un passé très lointain de la saga Scream, et dont l’intervention pourrait presque justifier l’absence de Sidney Prescott dans ce nouveau volet, puisqu’elle les a, a priori, connues lors de ses années lycée, et pourrait donc les reconnaître ou savoir des choses sur elles si elle était amenée à les croiser.
Bref, Scream, c’est une formule assez basique, qui se croit souvent très maline avec ses références et ses dialogues méta, et je comprends pourquoi certains s’en lassent avec le temps. Mais moi, c’est un peu comme les romans d’Harlan Coben ou d’Agatha Christie : c’est toujours un peu la même chose, je vais toujours retrouver un peu les mêmes ingrédients et le même déroulé, mais en fin de compte, c’est toujours un whodunnit, et c’est toujours satisfaisant de terminer un whodunnit.