Déjà deux ans de mariage. Ça semble si proche et si loin. Les souvenirs de ces journées de printemps 2021, entre les contraintes de couvre-feu et les jauges d’invités, sont encore assez vifs. Probablement parce que c’est le genre d’événement qui continue à vivre longtemps, dans les conversations, sur les photos. Alors on a l’impression que c’était il y a quelques semaines, c’est encore frais dans nos têtes.
La première année, nous avions fait beaucoup de choses. On avait quitté Paris pour Lyon et lancé l’achat de notre appartement, l’adaptation à une nouvelle vie n’avait pas été toujours simple, mais nous ne regrettions pas nos choix et nous étions lancés franchement dans cette étape et les engagements qu’elle supposait. En année 2, force est de constater qu’on a un peu ralenti : la seule grosse étape nouvelle à relever est la remise des clés en septembre, et le dernier déménagement. Depuis, on s’est posés un peu, d’autres aspects de notre vie nous ont occupés. Non pas qu’il faille chercher des excuses si on n’accomplit pas un gros truc à chaque année supplémentaire de mariage : ce n’est ni une compétition ni une carrière. On peut aussi se reposer un peu et se laisser porter par la douceur d’un mariage qui fonctionne.
Peut-être que passer un coup de peinture dans la chambre ne nous ferait pas de mal, cela dit. L’appartement était si chouette en l’état qu’on s’est un peu laissés aller depuis l’emménagement, retardant des travaux et améliorations qu’on voulait y apporter mais qui n’étaient pas urgentes : de la peinture, des plafonniers, des changements dans la cuisine… tout étant très vivable et fonctionnel en l’état, au final on traîne un peu à faire ces fameux travaux de « quand je ne serai plus locataire je ferai ce que je veux dans l’appart ».
Mais pour ce qui est du mariage, j’ose croire qu’on se débrouille encore bien au bout de deux ans, niveau complicité et confiance. On se parle de nos doutes et de nos envies, et on se soutient du mieux qu’on peut, je crois, dans nos challenges individuels, et chacun trouve en l’autre une forme de refuge et de stabilité que le reste de la vie (le boulot, la famille, les amis) n’apportent pas toujours. Pour ma part, même si rien n’est acquis, c’est une manière de « faire mariage » qui me rend confiant alors que nous entamons la troisième année. Noces de froment dans un an, donc, si tout va bien. Sauf je ne sais pas trop ce qu’on est censés s’offrir… des épis de blés ?
Mickael
mai 21, 2023 at 8:20Les souvenirs sont les trésors de la vie passée, et les appuis du futur. Et on les devine solide, par ce que vous dégagez, forts et sûrs pour les années à venir ( il y aura du blé (un chapeau de paille pour chacun pour l’été 24?), Des bougies à gogo, un beau cadre en bois pour orner votre photo de mariage préférée, un voyage à Chypre, un beau plaid en laine pour vos dimanches câlins devant la TV, un bouquet de coquelicots, deux bols se faïence pour vos tits dej’, etc. …
Toutes mes félicitations, et que du bonheur pour aujourd’hui et demain. Prenez soin de l’autre, tout le reste viendra à temps.
(Quelle couleur pour la peinture de la chambre?). 😉
Vinsh
mai 22, 2023 at 4:47On hésite entre un bleu canard ou un rouge un peu foncé (seulement sur un mur), pour ensuite poser des cadres dessus 🙂
Orpheus
mai 21, 2023 at 11:30Ça s’arrose !
Vinsh
mai 22, 2023 at 4:47On l’a bien arrosé ! 😉
Matoo
mai 22, 2023 at 1:26Des crêpes pour l’année prochaine !!! 😀
Vinsh
mai 22, 2023 at 4:48C’est vrai qu’à part se faire à manger, je vois pas trop quoi faire en année 3… ^^