Psychologiquement, nous sommes beaucoup à vivre la fin de l’année calendaire comme une sorte de sprint final, avant de “recharger les batteries” et de repartir pour une nouvelle année, pleins d’espoir et de bonnes résolutions, pour le nouvel an. Mais je crois qu’inconsciemment, le switch se fait le 21 décembre, quand le solstice d’hiver vient enfin nous libérer des jours qui raccourcissent et que, même si on ne va pas le sentir avant plusieurs semaines, ça y est, on a enfin l’esprit tourné vers le renouveau, le printemps qui reviendra, et les perspectives qui s’ouvrent, de nouveau, comme si elles s’étaient peu à peu refermées a l’approche de l’hiver. Je sens déjà que mon moral est moins bas depuis ce week-end. Noel n’y est pour rien, vu que je n’ai pas vraiment de projets de réveillon, et je crois que c’est vraiment parce que ça y est, le solstice est passé et que tout ne va faire que se rouvrir, se rallumer et se réveiller à partir de maintenant et jusqu’au printemps. Non pas que cela va produire des miracles pour autant, mais au moins, la déprime de novembre devrait un peu me lâcher maintenant.