Dean Stockwell (1936-2021)

 

C’est toujours un moment de découverte, quand un « second rôle » du cinéma ou de la télévision disparaît, et qu’on se rend compte qu’il ou elle a eu une vie et une carrière fascinantes, dont nous n’étions pas conscients. Par manque de cinéphilie souvent, ou bien, dans le cas de Dean Stockwell, parce que les gens de ma génération ont été aveuglés par le seul rôle auquel ils l’associaient : Al Calavicci dans Code Quantum. Pour ma part, je me souviens à peine de la série, multi-diffusée sur M6 au début des années 90, mais il faut dire que même si elle est culte, elle n’a pas traversé le temps avec la même aisance que d’autres.

 

Toujours est-il qu’on a continué à voir le visage de Dean Stockwell surgir ici ou là dans des films ou séries : Air Force One, Lois & Clark, Battlestar Galactica, Stargate SG-1… L’acteur était une figure bien connue de la culture geek. Plus curieusement, c’était aussi un ancien enfant star, même si jamais devenu une grosse célébrité : il a joué dans son premier film à l’âge de neuf ans, et n’a jamais vraiment cessé de tourner lors d’une carrière qui dura plus de 70 ans, et qui lui permit de côtoyer aussi bien Elia Kazan que David Lynch.

 

Dire qu’il me manquera serait exagérer, dans la mesure où je ne pensais pas souvent à Al Calavicci, mais c’est encore un de ces visages familiers, imprimé quelque part dans un coin de notre mémoire, qui s’en va, à cet âge où tout s’accélère et où, tranquillement, on bascule nous aussi du côté des « vieux ».

Une réflexion au sujet de « Dean Stockwell (1936-2021) »

  1. Matoo

    novembre 9, 2021 at 4:53

    Ah oui pour moi c’est vraiment le Dr Yueh de Dune, mais oui ensuite c’est Code Quantum. ^^

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