Bienvenue sur un blog où on ne parle plus que rhume et météo. J’imagine à quel point ça doit être pénible à lire, mes histoires de quintes de toux. Mais bon, comme je n’arrive à me concentrer sur rien d’autre en ce moment, j’en remets une couche, avant que le solstice d’hiver nous fasse repartir vers les journées qui rallongent. Enfin. Ça y est, cette nuit, je crois que c’était la nuit de la bascule pour cette fichue angine / crève / irritation de l’œsophage qui me pourrit la vie depuis le début du mois. Je l’ai senti dès le réveil ce matin : moins de sensation d’épuisement, moins de sensibilité au froid ambiant, la gueule un peu moins en vrac devant le miroir de la salle de bain. La gorge qui gratte un peu moins. Enfin, plutôt de manière « normale ». Je me suis habitué à l’idée qu’à l’image d’un eczéma qui refuse de quitter un pli de peau ou une acné qui s’attarde après la puberté, mes amygdales me gratteront un peu en permanence jusqu’à la fin de ma vie. Si ça ne part pas, c’est probablement qu’il doit en être ainsi.
Depuis le réveil, j’ai drastiquement réduit ma consommation de kleenex et je ne tousse pratiquement plus (enfin, si, mais pas en permanence, quoi). Je ne suis pas encore tiré d’affaire, mais je commence à me dire qu’un réveillon de Noël sans tousser sur la bûche redevient envisageable. Et franchement, dans un climat qui ne sent pas spécialement Noël, c’est déjà ça de pris. Je sens bien, toujours, la petite gêne au fond de mon œsophage, mais elle n’est plus du tout aussi handicapante qu’encore hier soir : je peux travailler en faisant abstraction de ce petit point qui démange, je ne cherche plus par ma toux à absolument réussir à gratter cet endroit précis tout au fond de ma gorge à la base de mon cou. Le cercle vertueux s’engage alors : moins de toux « forcée » à s’en faire presque vomir ou à s’en déclencher des « fausses routes », moins de mal au crâne, moins de mucus pulmonaire qui remonte dans mes bronches et dans ma gorge, moins d’yeux humides, moins de nez humide, moins de mouchage, moins de kleenex, moins de nez rouge, moins d’envie de mourir pour que tout ça s’arrête.
Comme je ne suis tellement pas à l’écoute de mon corps que parfois ce détachement m’inquiète, j’ai foncé dès mon arrivée au bureau sur la machine à café, où je me suis servi mon premier espresso depuis des jours. Je m’empêchais depuis la semaine dernière d’en boire, car je craignais que l’amertume et le sucre n’améliorent guère l’acidité de mon estomac et l’irritation de de mon œsophage. Pour faire bonne mesure, je l’ai quand même dilué avec un peu d’eau chaude de la bouilloire, pour qu’il soit moins fort. Mais j’en avais marre de boire des tisanes au thym. On a l’impression de se faire une décoction d’herbes à pizza, pour un impact respiratoire que j’ai toujours un peu de mal à saisir.
Les températures oscillant de nouveau (et très anormalement) autour de 10°C, le coup de froid de ce week-end commence aussi à me passer, et j’ai eu la chance que ça ne se transforme pas en nouvelle crève sur plusieurs jours. Bref, l’impact de ma santé respiratoire sur mon moral devrait diminuer d’ici Noël, ce qui signifie que je serai probablement plus agréable avec mes parents. Et donc que je serai de meilleure humeur au nouvel an. Si tout va bien.
Matoo
décembre 21, 2022 at 6:33Moi j’ai lu ton post d’avant aussi parce que (je t’aime d’amour) moi aussi je tousse à en gerber, mais moi c’est plutôt de l’insuffisance respiratoire, et que c’est vraiment pas super. Mouahahahah. Quelle époque. 😀
Vinsh
décembre 22, 2022 at 1:59Force à toi, chouchou ! Et joyeuses fêtes surtout !
estèf
décembre 22, 2022 at 2:20Et moi j’ai lu parce que je compatis aussi avec cette sinusite que j’essaie de juguler avec force nettoyage au sérum phi et embaumements à l’huile essentielle de myrte. Et ça ne faisait que deux billets, après celui pour lequel je me suis senti tellement concerné (le beignet) que je vais sans doute écrire sur le sujet. Bonnes fêtes !
Vinsh
décembre 22, 2022 at 2:32Joyeuses fêtes, et courage pour finir l’année avec le nez libre, je suis solidaire ! 🙂